Re-bonjour !! Ça fait tellement longtempss !! Je m'ennuyais de Sayo.. je sais pas pour vous.. Alors oui voilà donc le chapitre... 6!!
- Petite Sayo, continua Seiji. Tu peux bien être assurée que l'on se plait...mortellement dans ta joyeuse et excitante compagnie.
Ryuku émit un ricanement étouffé, auquel Sayo répondit par un regard furieux.
- Mais, enchaîna le charismatique jeune homme, si Ryuuk et moi sommes là en, comme je le disais, ta charmante présence, c'est pour te dire qui tu es, pourquoi tu es là, d'ou nous venons, etc.
- Parce que je veux le savoir, gromela-t-elle entre ses dents pointues.
- Bien sûr que tu veux! s'exclama-t-il. Lorelei était une femme très spéciale. Elle était nécromenne. Elle ne s'est jamais souvenue d'une quelquonque existance humaine, ce qui est peut-être la raison de son insensibilité. Seiji soupira, le regard vague. Quelque chose dans ce regard rappelait à Sayo la minute avant sa transformation. Une profonde tristesse, mélée a une tendresse infinie. Pendant quelques secondes, Seiji avait l'air vulnérable, humain- bien que ce qualificatif était tout a fait déplacé pour un nécromen. Cependant l'illusion ne dura pas, et il reprit son air cynique. Lorelei était...quelqu'un d'unique, il va sans dire... Elle avait des cheveux bleu clair, la peau bleutée, les oreilles en pointes, les yeux noirs...On a jamais su qui était Lorelei. Ni ce qu'elle était vraiment. Enfin. Elle me créa, puis créa Ryuuku environ vingt ans plus tard. Nous, Nécromens, venons de loins. Les plus anciennes pratiques remontent à l'antiquité. Nous asservissions les morts, faisons revenir les esprits, réduisions les fantômes les plus tenaces en esclavage pour notre ego surdimensionné et nos tendances mégalomanes. Or, Lorelei était différente. Elle ne voulais pas que la puissance. Elle voulait la vengeance, elle voulait la sagesse. Elle ne rêvait que de se venger de l'espèce humaine. La raison est que, malgré toutes ses précautions, Lorelei tomba en amour, avant notre création. Elle aimait éperdument cet homme qu'était Daisuke. Or, si nous pouvons asservir les morts, nous ne pouvons rien, enchaînés à un poteau, des flammes léchant notre corps. C'est ainsi que Daisuke mourrut. Lorelei, furieuse, se promit que les meurtriers paieraient. Mais elle ne put jamais accomplir son but, le laissant a son fils.
- Lorelei a eu un fils ! s'étonna Sayo, si captivée par le récit qu'elle en oublia d'être froide.
- Oui. Son fils est notre maître a tous. Le maître des Enfants de Satan. Nul ne sait son nom, nul ne connaît son visage, répondit Ryuuku, l'air de s'ennuyer mortellement.
- Voilà. Seiji bailla. Tu saisi tout petite Sayo ?
Interdite, elle hocha la tête, avant de se rendre compte que Ryuuku était sortit. Elle se leva lestement, et se dirigea vers la porte. Elle sentit un souffle froid sur son cou.
- Petite Sayo...tu sais que ça te vas bien, l'immortalité...tes yeux asymétriques...te donnent un charme fou.
Elle eut un hoquet de surprise, et courut sans trop savoir ou elle allait dans le dédale souterrain. Les murs gluants, les plafonds bas, les inégalités du sol, les lumières vacillantes de bougies, tout dans cet endroit inhospitalier lui donnait l'impression de tourner en rond. Le souffle court, elle se laissa glisser sur le sol, se rendant compte qu'elle s'était égarée. Elle regarda sa main, et, retenant sa respiration, déroula les bandages. Ses yeux s'écarquillèrent. Tout était recousu avec du fil blanc-grisâtres, a peu près de la même teinte que sa peau. En regardant les morsures qui couvraient son corps, elle s'aperçut que c'était le cas partout. Elle se demanda pourquoi ils s'étaient donnés la peine de bander ses doigts, vus qu'elle ne ressentait aucune doulour et que les plaies semblaient propres. Elle retira alors les pansements de son épaule. Se relevant, elle plia et déplia ses membres, puis repartit à courrir dans le labyrinthe de corridors sombres, jusqu'à ce qu'elle entende le bruit sourd de quelque chose de mou qui tombe. Elle s'arrêta, et vit trois tubes blanchâtres sur le sol. Curieuse, elle s'approcha et se pencha, et ne put retenir un haut-le-coeur. Elle plaqua sa main sur sa bouche, et glissa son regard sur son autre main, a laquelle trois doigts manquaient. Elle poussa un hurlement en se cachant les yeux, avant de sentir un engourdissement à l'épaule. Devinant ce qui c'était passé, elle écarta les doigt de sa main restante pour admirer le macabre spectacle de son bras gisant près de ses pieds. Ne pouvant se contenir, elle eut une série de haut-le-coeur et vomit, avant de s'évanouir. La dernière chose dont elle fut consciente fut d'entendre une voix appeler son nom, en détresse, puis elle sombra.
Et voilà !!! Amusez vous bien.. un peu macabre oui mais bon. Après tout...ce sont des nécromens.
Sam 15 Aoû - 3:34
et j'avais besoin de lecture ^^ )
